mardi 13 mars 2012

RÉSEAU HO : DES TUNNELS CONFORMES



La durée nécessaire à la construction d'un (très) grand réseau ferroviaire fait qu'on est régulièrement confronté à des envies -justifiées- de modifications plus ou moins radicales dans la conception même du tracé, ce qui engendre immanquablement des réfections du 'décor'; en réalité, tout ce qui n'est pas la plateforme de voies... Ça peut emmener loin, les regrets!
Par exemple, admettre, un tantinet penaud, que des portails de tunnels -à peu près aux normes- doivent être impérativement remplacés par des reproductions d'ouvrages respectant au plus près les indications de gabarit de libre passage prônées par le MOROP (Norme 103 & 105)


Comme 'ON' a eu l'excellente idée de construire l'environnement par juxtaposition de massifs amovibles en mousse Styrodur©, le "déshabillage" des reliefs est un jeu d'enfant. Première option possible : place nette!...et on refait un nouvel ensemble.



Deuxième possibilité : garder tout ou partie de l'existant, tailler dedans et renforcer ce qui, dans le cas qui nous intéresse, le "défilé" situé entre la spirale Ouest et la future gare de passage, figure un relief de plissement alpin écroulé, justifiant un tunnel court, et donc 2 portails maçonnés. Dans le cas présent, l'augmentation de volume servira aussi à l'implantation d'arbres et de sapins, améliorant la division scénique de cette partie du réseau.


Les deux portails seront donc quasi jumeaux, avec quelques variantes justifiées par la structure rocheuse environnante: renfort supplémentaire avec -fruit- plus accentué, linteaux et parapet de protection hauts pour contenir les éboulements, etc...La technique utilisée est celle, bien rodée, du contre-collage carton mousse 10mm/carton gris de 4mm, recouvert de papier Arches 400g gravé à la pointe sèche le tout après traçage et découpe rigoureux à la règle et à l'équerre.


Vue du portail N°2 en essai d'encombrement. L'aspect est encore celui du papier Arches 400g brut embossé, aspect assemblage régulier en pierres de taille. La teinte générale sera obtenue par un lavis d'acrylique -ocre jaune clair- suivi de plusieurs passages de noir dilué, cela en fonction de l'époque que l'on souhaite illustrer, notamment l'empreinte du temps mais aussi celle, indélébile, de l'ère de la vapeur.