Comme vu dans l'épisode précédent, le tunnel d'où émerge le canal (1) se trouve presque sous les ponts ferroviaires accolés qui l'enjambent.
Pour garder un espace suffisant, (c'est à dire plausible), aux berges, il a donc fallu l'encastrer, avec son imposant portail, dans la falaise... tout en respectant l'axe en biais du canal lui-même. L'avantage de l'opération c'est qu'il a fallu se replonger sérieusement dans la géométrie. Que du bonheur!
Le tout donne un ensemble relativement compact qui va être assemblé autour de la découpe de mousse Styrodur© directement opérée dans le relief et qui sera donc parfaitement repositionnable. Le coude du quai visible sous la voute respecte le biais de l'axe du canal. Le revêtement n'a pas encore reçu les couches de peinture, gouache et acrylique, qui vont simuler les outrages du temps sur la roche et les maçonneries. On voit bien l'intérêt des escaliers qui servaient aux bateliers, moyennant certes un peu d'exercice, à passer à sec les amarres des péniches de la berge de halage du côté quai de travail de l'ardoisière. Manquent encore un cabestan, les bittes d'amarrage ainsi que les anneaux de quai.
la technique est habituelle: murs en
papier arche 240g gravé à la pointe sèche, et renforts d'appuis en contrecollages de carton
gris de 2mm. Voilà qui va donner un peu d'avancement à ce chantier du
canal. Vivement le passage des péniches! Photos : B.Gilles / P.Vépierre